
Gérard Noiraux
C’est au lycée que j’ai commencé à faire de la photo avec le Kodak à soufflet de ma mère. Il m’a fallu au préalable confectionner un cache et des flaques pour pouvoir utiliser des bobines de 6/9 car il n’y avait plus de bobines de format 9,5/11 dans le commerce.
J’avais aussi monté un labo dans la cave de mes parents avec un vieil agrandisseur prêté par le père d’un copain pour faire du noir et blanc avec les techniques de l’époque.
Plusieurs années après, avec mon premier salaire je me suis offert le reflex dont je rêvais depuis longtemps. Ce Canon AE1 m’a permis de mitrailler mes enfants dès leur plus jeune âge et bien au-delà. Au fil du temps j’ai ainsi constitué une volumineuse bibliothèque de diapositives.
Bien plus tard encore, les reflex numériques étant devenus plus abordables, j’ai craqué pour un Nikon D70 avec lequel j’ai rempli quantité de disquettes et de CD de photos de famille au format JPEG et sans retouche.
Entre temps, j’avais remplacé mon D70 par un Nikon D90.
Début 2017, fraîchement retraité, je me suis inscrit au club photo du Raincy et venais de me voir offert un Mac Book Pro.
Il m’a fallu m’adapter simultanément aux mondes Apple (n’ayant toujours connu que des PC) et Adobe (Camera RAW dont je n’avais jamais entendu parler et Photoshop dont je connaissais uniquement le nom et avait juste entendu parler de sa puissance).
Cela a été d’autant moins simple pour moi que quelques mois plus tôt mon fils, connaissant mon intérêt pour la photo, m’avait offert à Noël l’application Light Room que j’avais commencé à utiliser.
J’ai donc pas mal galéré pendant plusieurs mois durant les séances du Club avec Didier et avec Claude, mais aussi avec les autres membres grâce aux échanges d’informations et de conseils.
Petit à petit j’ai délaissé Light Room au profit de Bridge, Caméra Raw et Photoshop.
J’ai aussi beaucoup appris sur les techniques de prises de vue lors des sorties photos où il est possible d’échanger et de se faire conseiller par les plus aguerris du Club.
Aujourd’hui je suis beaucoup plus à l’aise pour utiliser les outils. Lors de la prise de vue, j’essaye de ne rien oublier pour éviter de gâcher de la pellicule comme on dit.
J’ai encore beaucoup à apprendre dans les techniques de composition et de créativité et ne désespère pas de progresser encore.
Je tiens à remercier l’ensemble des membres du Club pour leur patience leur bienveillance. Grâce à eux j’ai énormément appris.
Gérard
























